Noël a été fixé vers l’an 354 à la date du 25 décembre, tout près du solstice d’hiver, l’occasion d’une fête païenne pour célébrer le renouveau.
Le jour de l’an a connu bien des changements: 1er mars, puis 25 mars pour les Romains, 25 décembre pour Charlemagne. C’est Charles IX qui, en 1564, a déterminé le début de la nouvelle année: le 1er janvier.
En se promenant de par le monde, on découvre des Noëls aux visages différents... mais le Père Noël, lui, ne change pas de tenue ni de barbe...
Le jour de l’an a connu bien des changements: 1er mars, puis 25 mars pour les Romains, 25 décembre pour Charlemagne. C’est Charles IX qui, en 1564, a déterminé le début de la nouvelle année: le 1er janvier.
En se promenant de par le monde, on découvre des Noëls aux visages différents... mais le Père Noël, lui, ne change pas de tenue ni de barbe...
En Afrique
Au Sénégal, les crèches sont vivantes, le petit Jésus a la peau noire et le bœuf et l’âne sont des buffles et des mulets.
Chacun met son plus bel habit et, à la sortie de la messe, lance des pétards. Après cela, les jeunes mettent des masques diaboliques et inventent des sketches, avant que toute la famille se réunisse pour manger le gâteau d’avocat sucré.
Au Sénégal, les crèches sont vivantes, le petit Jésus a la peau noire et le bœuf et l’âne sont des buffles et des mulets.
Chacun met son plus bel habit et, à la sortie de la messe, lance des pétards. Après cela, les jeunes mettent des masques diaboliques et inventent des sketches, avant que toute la famille se réunisse pour manger le gâteau d’avocat sucré.
Au Mexique
La Pignata, une grosse poupée de papier maché, est brisée à coups de bâton pour laisser s’échapper tous les cadeaux.
Ce n’est rien d’autre qu’un personnage mi-diable, mi-bon génie.
La Pignata, une grosse poupée de papier maché, est brisée à coups de bâton pour laisser s’échapper tous les cadeaux.
Ce n’est rien d’autre qu’un personnage mi-diable, mi-bon génie.
Au Japon
Le nouvel an, Shogatsu, est synonyme de grand ménage: on entreprend le nettoyage “Susaharai” avec un balai garni de rubans rouges et blancs, on change kimono et shoji (les panneaux coulissants) et, quand tout est propre, on place à la porte de la maison des kadomatsu, des petits pins dans un pot que surmontent des tiges de bambou.
L’entrée est décorée de tresses de paille “Shimenawa”. On offre des rameaux de jonc garnis de pop-corn imitant les branches de pêchers en fleurs. Le moshi est également offert, c’est un gâteau de riz pilé.
Le nouvel an japonais est très important. C’est la seule fête célébrée dans tout le pays avec trois jours de vacances.
Le nouvel an, Shogatsu, est synonyme de grand ménage: on entreprend le nettoyage “Susaharai” avec un balai garni de rubans rouges et blancs, on change kimono et shoji (les panneaux coulissants) et, quand tout est propre, on place à la porte de la maison des kadomatsu, des petits pins dans un pot que surmontent des tiges de bambou.
L’entrée est décorée de tresses de paille “Shimenawa”. On offre des rameaux de jonc garnis de pop-corn imitant les branches de pêchers en fleurs. Le moshi est également offert, c’est un gâteau de riz pilé.
Le nouvel an japonais est très important. C’est la seule fête célébrée dans tout le pays avec trois jours de vacances.
En Scandinavie
Noël est sur le thème du noir et blanc, de la lumière et de la nuit.
Le premier dimanche de décembre, chaque famille installe dans la pièce principale un chandelier à quatre branches, et on allume une bougie de plus chaque dimanche. C’est l’époque où on dîne aux chandelles, une habitude presque banale dans toute la Scandinavie. Tout comme celle qui consiste à conserver des bougies allumées partout à l’intérieur des maisons et surtout devant les fenêtres.
Le 13 décembre, la Sainte Lucie annonce la grande fête: le matin, la fille aînée, déguisée en Sainte Lucie, la tête couronnée de bougies allumées et vêtue de blanc, apporte à ses parents des brioches au safran en forme de “S” pour le petit déjeuner. C’est une tradition qui se perd sauf dans certaines régions où les filles se regroupent en cortège jusqu’à l’église.
Noël est sur le thème du noir et blanc, de la lumière et de la nuit.
Le premier dimanche de décembre, chaque famille installe dans la pièce principale un chandelier à quatre branches, et on allume une bougie de plus chaque dimanche. C’est l’époque où on dîne aux chandelles, une habitude presque banale dans toute la Scandinavie. Tout comme celle qui consiste à conserver des bougies allumées partout à l’intérieur des maisons et surtout devant les fenêtres.
Le 13 décembre, la Sainte Lucie annonce la grande fête: le matin, la fille aînée, déguisée en Sainte Lucie, la tête couronnée de bougies allumées et vêtue de blanc, apporte à ses parents des brioches au safran en forme de “S” pour le petit déjeuner. C’est une tradition qui se perd sauf dans certaines régions où les filles se regroupent en cortège jusqu’à l’église.
Et en France?
Il reste des traditions respectées ou adaptées ici ou là. Les plus riches en images demeurent dans le Midi, en Provence, avec les 13 desserts et les messes pastorales. Une tradition provençale veut que sur les trois nappes blanches du “Gros Soupa” (le souper maigre de la veillée de Noël), entre les trois chandeliers, le blé germé enrubanné et les roses de Jéricho figurant la resurrection, on place treize pains, 12 petits et un grand symbolisant le Christ et les douze apôtres.
Le père Noël a oublié qu’autrefois, dans le Nord et l’Est, il s’appelait Saint Martin, ou Saint Nicolas et, qu’à Montbéliard (en Franche-Comté), c’était une fée: l’invisible tante Ariée qui distribuait les cadeaux.
Il reste des traditions respectées ou adaptées ici ou là. Les plus riches en images demeurent dans le Midi, en Provence, avec les 13 desserts et les messes pastorales. Une tradition provençale veut que sur les trois nappes blanches du “Gros Soupa” (le souper maigre de la veillée de Noël), entre les trois chandeliers, le blé germé enrubanné et les roses de Jéricho figurant la resurrection, on place treize pains, 12 petits et un grand symbolisant le Christ et les douze apôtres.
Le père Noël a oublié qu’autrefois, dans le Nord et l’Est, il s’appelait Saint Martin, ou Saint Nicolas et, qu’à Montbéliard (en Franche-Comté), c’était une fée: l’invisible tante Ariée qui distribuait les cadeaux.
Joyeux Noël !
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