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24.1.07

En classe...

Cette année, mes élèves de 2ème année de FLE ont choisi de développer leur projet de recherche sur une ville française. Chacun a choisi une ville, par son importance, par sa localisation géographique, par un aspect culturel spécifique, par son club de foot, par simple curiosité...





Voici quelques villes sélectionnées:

- Amiens
- Angoulême
- Auxerre
- Bordeaux
- Bourges
- Caen
- Cannes
- Dieppe
- Dijon
- Grenoble
- La Rochelle
- Le Havre
- Lille
- Limoges
- Lyon
- Marseille
- Metz
- Montpellier
- Nancy
- Nantes
- Nice
- Nîmes
- Orléans
- Perpignan
- Poitiers
- Rennes
- Rouen
- Saint-Malo
- Strasbourg
- Toulon
- Toulouse
- Tours
- Troyes


Leur première tâche?
- Écrire un email à l'office de tourisme de chacune de ces villes, pour demander l'envoi de dépliants informatifs.

Leur premier doute?
- Va-t-on nous répondre!!!

Leur première satisfaction?
- En demandant gentiment, et en expliquant les motifs pédagogiques de cette demande, pratiquement tous répondent favorablement et envoient aux adresses de chaque élève des petits colis avec des affiches, des dépliants...

Après... la motivation et l'intérêt grandissent...
Je leur propose tout simplement de rechercher des informations sur «leur ville»: géographie, population, origine, histoire et patrimoine, économie, gastronomie, culture et loisirs...

Comment?
- Les élèves ont reçu de la documentation: ils la lisent et cherchent des pistes sur des informations qui peuvent être intéressantes.
- Ils font des recherches sur Internet.
- Ils envoient d'autres emails pour demander d'autres informations plus précises.
- Ils échangent des informations que les camarades de classe trouvent pour eux.
- Ils font le recueil de brochures où figurent des informations sur leur ville...

Quelques suggestions de sites:

- les villes françaises sur Wikipédia
- l'encyclopédie des villes sur le site de l'Internaute
- le site des offices de Tourisme en France
- le site officiel du Tourisme en France
- le site qui présente des photos de villes de France


Leurs premières impressions?
- «C'est très intéressant! On apprend beaucoup de choses!»

13.1.07

La liberté... figée en statue

La statue monumentale de la Liberté est un projet ancien né lors des voyages de 1856 et 1857 en Égypte et en Abyssinie.
Frédéric Bartholdi avait conçu dès 1867 l'idée d'une grande statue. Cette statue sera La Liberté éclairant l'Orient. Il s'agissait d'une statue-phare placée à l'entrée du canal de Suez reliant la Méditerranée à la Mer Rouge, canal inauguré en 1869. Mais Ferdinand de Lesseps, le promoteur du Canal, ne montre pas un grand intérêt pour le projet. Il lui obtient néanmoins une entrevue avec le vice-roi d'Égypte, le khédive Ismaïl Pacha, qui ne pousse pas le projet très loin.
Bartholdi ne se laisse pas démonter. Ce projet ayant échoué, il imagine alors, juste avant son premier voyage aux États Unis, en 1871, une conversion du projet: la statue symbolisera l'idée de l'amitié franco-américaine et s'appellera l'Indépendance.

La nouvelle statue devrait être placée à l'entrée du port de New York et être inaugurée en 1874 pour le centenaire de l'indépendance des E.U.A. Cependant, il a beaucoup de mal à convaincre les Américains à financer le projet, étant acquis que les Français financeraient la réalisation de la Statue proprement dite. Les choses ne seront pas simples et le projet va connaître des modifications successives de peu d'importance et de grandes difficultés financières.
En 1876 le sculpteur est de nouveau en Amérique et le bras de la statue est exposé à l'Exposition Universelle de Philadelphie, l'exposition du centenaire. En 1877, les Américains lancent la souscription pour la construction du socle. C'est à son retour que les travaux débutent dans les ateliers Gaget-Gauthier, à Paris,en 1878. La tête (pour laquelle la mère de l'artiste, dit-on, aurait servi de modèle) sera vite achevée. Elle sera présentée à l'Exposition Universelle de Paris de 1878.
En 1884, on pose la première pierre du piédestal lors d'une cérémonie à l'allure maçonique. En août 1885, les américains ont enfin réuni les fonds nécéssaires à la conclusion du piédestal conçu par Rochard Hunt à partir des propositions de Bartholdi.
Les français avaient récolté en 1880 la somme nécessaire pour terminer la statue. En six ans, le corps de la statue est achevé et monté. Ensuite, il est démonté pièce par pièce, réparti dans plus de deux cents caisses et transporté à New York.
La statue est inaugurée en 1886.
La statue est réalisée en cuivre repoussé et martelé, (à partir de modèles grandeur nature, en plâtre) et les plaques sont rivées sur une armature en fer conçue au départ par Eugène Violet-le-Duc. Le principe n'était pas bien nouveau et Frédéric Bartholdi connaissait la statue de Saint Charles Borromée à Arona, qui l'utilisait déjà au XVIIe siècle. Violet-le-Duc étant mort en 1879, le sculpteur contacte Gustave Eiffel, et l'ingénieur apporte une autre solution pour la structure, en charpente métallique.
Elle a nécessité 120 tonnes de fer, 80 tonnes de cuivre et 300.000 rivets. Elle mesure 48 mètres de haut sans son piédestal (97 mètres au total).

Pour l'anecdote, la tête à elle seule mesure plus de 5 mètres, le nez plus d'un mètre et l'index 2,5 mètres. Elle représente une femme couronnée, brandissant un flambeau dans sa main droite et tenant de la gauche une tablette portant la date de l'indépendance des États Unis, 1776.


Elle est tout autant le symbole de la liberté des peuples que de la démocratie nouvelle qui doit s'étendre sur le monde. Elle se veut exemple et guide. Le flambeau, emblème de la lumière et du savoir des hommes, justifie l'appellation de la statue: La Liberté éclairant le Monde. Là, non plus, pas d'originalité. Le symbole du flambeau est ancien et très prisé au XIXème siècle.


Depuis 120 ans, la statue s'affiche aux yeux du monde entier. De temps en temps, on la «revoit», on lui fait un clin d'oeil, on essaie de dire qu'on n'a pas oublier ce qu'elle symbolise...


...

Cependant, il est difficile de croire que les hommes soient capables, un jour, de transformer ce symbole en réalité.


La liberté... figée en statue. La liberté... ignorée, volée... voilée par la honte face aux actes insensés que nous témoignons chaque jour...


Faudra-t-il un autre symbole de la liberté pour ce nouveau millénaire?

Un débat à proposer en classe... pour que nos élèves, pour que cette nouvelle génération agisse au lieu de subir...

11.1.07

2007 : année du dauphin

Le Prince Albert II de Monaco a officiellement lancé l’Année du dauphin qui aura lieu en 2007 sous l’égide de l’ONU. Il a récemment plongé dans la réserve marine de Larvotto, au large de Monaco, en compagnie d’une dizaine de plongeurs pour déposer à près de 12 mètres de profondeur une statue en béton blanc représentant un dauphin en grandeur nature.Baptisé "Mimo", l'animal de béton sera notamment un objet d'excursion pour les écoles de plongée.
La vie des dauphins est de plus en plus difficile à l’état sauvage. L’action de l’humain, la pollution, la destruction des habitats naturels, etc. sont différentes menaces qui le guettent. C’est pour sensibiliser le monde à cette réalité qu’a lieu l’année du dauphin.


Parler d'animaux en classe, cela peut être très intéressant. L'interaction met en évidence diverses compétences linguistiques, puis elle fait aussi appel à l'affectif, au vécu. Les élèves aiment parler de leur animal préféré, des caractéristiques qu'ils apprécient, de leur mode de vie, etc...

Ça tombe bien, mon animal préféré, c'est le dauphin!

Alors, pour en savoir plus sur le dauphin, voici quelques sites:
- Wikipédia, bien sûr;
- SOS Dauphin, un très beau site canadien;
- Conscience Dauphins, où l'on peut trouver de superbes photos de dauphins du monde entier;
- Espaço Talassa, site de la base d'observation des cétacés des Açores;
- Site des Dauphins pour les plus jeunes, avec des informations et le quiz des dauphins;
- Bestiaire poétique, où l'on trouve plusieurs poèmes sur le dauphin...

5.1.07

La bonne galette...

Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition". Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages. Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.
Au temps des romains, on fêtait le passage de l'ancienne à la nouvelle année de façon débridée, les saturnales. Et on élisait le roi de la fête avec des fèves blanches ou noires. C'est l'origine de la fève et de la galette.
Les fêves sont généralement des figurines en plastique ou en céramique cachées dans la galette. La personne qui obtient cette fêve devient le roi de la journée.
Jadis, l'usage voulait que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée «part du Bon Dieu», «part de la Vierge» ou «part du pauvre» était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
La galette des rois est un gâteau fourré à la frangipane similaire au pithiviers en Belgique et dans le nord de la France.


Il est facile de trouver la recette de la galette des rois sur Internet.
Pour la couronne, voici deux modèles à copier et colorier...



4.1.07

Bonne Année


Sally Nyolo est originaire du sud du Cameroun.
Elle quitte son pays natal à l'âge de 13 ans pour s'installer à Paris où elle vit depuis.
Dotée d'une voix exceptionnelle relayée par des choristes non moins talentueuses, Sally Nyolo se taille un joli succès.
En juin 97, Sally Nyolo reçoit le prix Découverte 97 attribué par Radio France Internationale. Le jury, présidé par Manu Katché, consacre ainsi l'album "Tribu", pour ses qualités artistiques, et Sally Nyolo, comme l'un des espoirs les plus sérieux de la nouvelle génération des musiciens africains.


Sa chanson «Bonne Année» est juste ce qu'il fallait pour bien commencer l'année et le trimestre scolaire...

Voici un extrait des paroles:

«À tout le monde, bonne année, bonne année, bonne année
(...)
Que chacun dès la naissance ait droit à l'égalité
Que chacun dans la vie connaisse la liberté
Et qu'ensemble on édifie un monde de fraternité
Et qu'ensemble on construise un monde de qualité...»


2.1.07

Aimer savoir...

J'ai trouvé ce site très intéressant.
Voici comment il est décrit:

«Les actufiches, créées par le journaliste Max Lazega, soutiennent l'info. Il ne s'agit pas d'une encyclopédie. On n'y trouve donc pas tout sur tout ni tout sur tous.Les textes sont rédigés alors que les personnes et les institutions décrites sont toujours en activité. Des textes courts, aussi précis que possible et réactualisés.»


Par ordre alphabétique, on trouve des fiches informatives sur des personnalités liées à l'économie, à l'environnement, à l'art et la culture, à la science, à la politique, à la religion...
En cliquant sur cette image, on accède au site...