La statue monumentale de la Liberté est un projet ancien né lors des voyages de 1856 et 1857 en Égypte et en Abyssinie.
Frédéric Bartholdi avait conçu dès 1867 l'idée d'une grande statue. Cette statue sera La Liberté éclairant l'Orient. Il s'agissait d'une statue-phare placée à l'entrée du canal de Suez reliant la Méditerranée à la Mer Rouge, canal inauguré en 1869. Mais Ferdinand de Lesseps, le promoteur du Canal, ne montre pas un grand intérêt pour le projet. Il lui obtient néanmoins une entrevue avec le vice-roi d'Égypte, le khédive Ismaïl Pacha, qui ne pousse pas le projet très loin.
Bartholdi ne se laisse pas démonter. Ce projet ayant échoué, il imagine alors, juste avant son premier voyage aux États Unis, en 1871, une conversion du projet: la statue symbolisera l'idée de l'amitié franco-américaine et s'appellera l'Indépendance.
La nouvelle statue devrait être placée à l'entrée du port de New York et être inaugurée en 1874 pour le centenaire de l'indépendance des E.U.A. Cependant, il a beaucoup de mal à convaincre les Américains à financer le projet, étant acquis que les Français financeraient la réalisation de la Statue proprement dite. Les choses ne seront pas simples et le projet va connaître des modifications successives de peu d'importance et de grandes difficultés financières.
En 1876 le sculpteur est de nouveau en Amérique et le bras de la statue est exposé à l'Exposition Universelle de Philadelphie, l'exposition du centenaire. En 1877, les Américains lancent la souscription pour la construction du socle. C'est à son retour que les travaux débutent dans les ateliers Gaget-Gauthier, à Paris,en 1878. La tête (pour laquelle la mère de l'artiste, dit-on, aurait servi de modèle) sera vite achevée. Elle sera présentée à l'Exposition Universelle de Paris de 1878.
Frédéric Bartholdi avait conçu dès 1867 l'idée d'une grande statue. Cette statue sera La Liberté éclairant l'Orient. Il s'agissait d'une statue-phare placée à l'entrée du canal de Suez reliant la Méditerranée à la Mer Rouge, canal inauguré en 1869. Mais Ferdinand de Lesseps, le promoteur du Canal, ne montre pas un grand intérêt pour le projet. Il lui obtient néanmoins une entrevue avec le vice-roi d'Égypte, le khédive Ismaïl Pacha, qui ne pousse pas le projet très loin.
Bartholdi ne se laisse pas démonter. Ce projet ayant échoué, il imagine alors, juste avant son premier voyage aux États Unis, en 1871, une conversion du projet: la statue symbolisera l'idée de l'amitié franco-américaine et s'appellera l'Indépendance.
La nouvelle statue devrait être placée à l'entrée du port de New York et être inaugurée en 1874 pour le centenaire de l'indépendance des E.U.A. Cependant, il a beaucoup de mal à convaincre les Américains à financer le projet, étant acquis que les Français financeraient la réalisation de la Statue proprement dite. Les choses ne seront pas simples et le projet va connaître des modifications successives de peu d'importance et de grandes difficultés financières.
En 1876 le sculpteur est de nouveau en Amérique et le bras de la statue est exposé à l'Exposition Universelle de Philadelphie, l'exposition du centenaire. En 1877, les Américains lancent la souscription pour la construction du socle. C'est à son retour que les travaux débutent dans les ateliers Gaget-Gauthier, à Paris,en 1878. La tête (pour laquelle la mère de l'artiste, dit-on, aurait servi de modèle) sera vite achevée. Elle sera présentée à l'Exposition Universelle de Paris de 1878.
En 1884, on pose la première pierre du piédestal lors d'une cérémonie à l'allure maçonique. En août 1885, les américains ont enfin réuni les fonds nécéssaires à la conclusion du piédestal conçu par Rochard Hunt à partir des propositions de Bartholdi.
Les français avaient récolté en 1880 la somme nécessaire pour terminer la statue. En six ans, le corps de la statue est achevé et monté. Ensuite, il est démonté pièce par pièce, réparti dans plus de deux cents caisses et transporté à New York.
La statue est inaugurée en 1886. La statue est réalisée en cuivre repoussé et martelé, (à partir de modèles grandeur nature, en plâtre) et les plaques sont rivées sur une armature en fer conçue au départ par Eugène Violet-le-Duc. Le principe n'était pas bien nouveau et Frédéric Bartholdi connaissait la statue de Saint Charles Borromée à Arona, qui l'utilisait déjà au XVIIe siècle. Violet-le-Duc étant mort en 1879, le sculpteur contacte Gustave Eiffel, et l'ingénieur apporte une autre solution pour la structure, en charpente métallique.
Elle a nécessité 120 tonnes de fer, 80 tonnes de cuivre et 300.000 rivets. Elle mesure 48 mètres de haut sans son piédestal (97 mètres au total).
Pour l'anecdote, la tête à elle seule mesure plus de 5 mètres, le nez plus d'un mètre et l'index 2,5 mètres. Elle représente une femme couronnée, brandissant un flambeau dans sa main droite et tenant de la gauche une tablette portant la date de l'indépendance des États Unis, 1776.
Elle est tout autant le symbole de la liberté des peuples que de la démocratie nouvelle qui doit s'étendre sur le monde. Elle se veut exemple et guide. Le flambeau, emblème de la lumière et du savoir des hommes, justifie l'appellation de la statue: La Liberté éclairant le Monde. Là, non plus, pas d'originalité. Le symbole du flambeau est ancien et très prisé au XIXème siècle.
Depuis 120 ans, la statue s'affiche aux yeux du monde entier. De temps en temps, on la «revoit», on lui fait un clin d'oeil, on essaie de dire qu'on n'a pas oublier ce qu'elle symbolise...
Cependant, il est difficile de croire que les hommes soient capables, un jour, de transformer ce symbole en réalité.
La liberté... figée en statue. La liberté... ignorée, volée... voilée par la honte face aux actes insensés que nous témoignons chaque jour...
Faudra-t-il un autre symbole de la liberté pour ce nouveau millénaire?
Un débat à proposer en classe... pour que nos élèves, pour que cette nouvelle génération agisse au lieu de subir...
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