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27.2.10

Bilan février



Le mois de février est presque terminé. Faisons le bilan sur... la quantité de crêpes dégustées ce mois-ci!

Eh oui, février est le mois de la crêpe en France. Elles se dégustent spécialement lors de la chandeleur (2 février) et le Mardi Gras (16 février).



En avez-vous parlé en classe avec vos élèves?
- Profitez-en pour leur demander s'ils connaissent des plats typiquement français...

- Vérifiez si sur cette liste, les crêpes y figurent.

- Présentez-leur des photos de crêpes.

- Demandez d'indiquer quels ingrédients, à leur avis, contient la crêpe, quels ingrédients ajouteraient-ils pour leur crêpe préférée.

- Demandez s'il existe un plat similaire dans leur pays. Proposez de comparer les recettes.

- ...

- Faites / faites leur faire des crêpes!!





16.2.10

Le carnaval de Dunkerque





Dès le début du XIXe siècle, le port de Dunkerque affiche déjà l’un des carnavals les plus originaux de France. La ville n’est devenue définitivement française qu’en 1662 sous Louis XIV. Elle fut francisée à la suite d’une ordonnance royale qui imposa peu à peu l’usage du français. Mais une bonne partie de la population, autant réfractaire au changement que sentimentalement attachée à ses traditions, continua à parler le flamand. Si bien qu’il n’est pas étonnant de retrouver encore aujourd’hui, dans les chansons du carnaval, quelques bribes de dialecte dunkerquois comme « donne un zô » (zô ou zôt’che est un baiser). Bon nombre de sociétés carnavalesques empruntent également leur nom au flamand, comme les Kakernesches (les plus jeunes des enfants), les Snustreraers (les fouines) ou encore la fameuse visscherbende (bande des pêcheurs).


Cette fête qui se déroule chaque année réunit les Dunkerquois qui pour l’occasion ont revêtu leurs déguisements. La foule qui se déplace dans les rues de la Ville en chantant des airs carnavalesques est guidée par une fanfare elle-même dirigée par le Tambour-major de la Ville. Les carnavaleux qui se tiennent par les coudes forment des lignes qui se suivent et envahissent les rues, ils forment ce que l’on appelle la "bande". Parfois les carnavaleux s’interrompent dans leur marche pour rejoindre des chapelles, s’arrêter au bistrot. Enfin le cortège va se terminer sur la grand place ou les carnavaleux vont se réunir pour le rigodon, le chahut final, puis chanter un hommage à Jean-Bart.

Comme chaque ville du Nord, Dunkerque possède ses géants et le carnaval est pour eux l’occasion de sortir en ville! Depuis 2000, le Reuze et sa famille défilent à l’avant-bande pour ensuite se fondre dans le décor agité. Reuze est l’un des plus anciens géants. C’est aux environs de l’an 1550 que serait née sa légende. Elle raconte l’histoire d’un méchant guerrier scandinave Allowyn, qui après avoir pillé Mardyck, voulut s’en prendre à Dunkerque. Mais à la descente de son drakkar, il se blessa gravement avec son épée et fut soigné par Saint-Éloi, l’évangélisateur de Dunkerque. Au seuil de ses 100 ans, le protecteur de la ville mourut et la cité en pleurs décida de lui rendre hommage en donnant son apparence à un mannequin d’osier. Au début du XXe siècle, Alfred Dumont, le maire de l’époque attaché aux traditions, fit construire une reuzinne Mietje et célébra en grande pompe le mariage. De cette union naquirent trois enfants, Pietje, Boutje et Miesje, bien protégés par six gardes: Allowyn, Dagobert, Gélon, Goliath, Roland, et Samson. C’est véritablement après la Seconde Guerre mondiale que le Reuze accompagne le carnaval. Il est rejoint au cours de la décennie 90 par sa famille, oubliée pendant une cinquantaine d’années au fond d’un bâtiment.









1.2.10

Les crêpes, une bonne tradition...





Fête de tradition catholique, la Chandeleur célèbre originellement la présentation de l'enfant Jésus Christ au Temple, précisément 40 jours après sa naissance. C'est en mémoire de cet événement, qu'à partir de 492 fut organisée une procession annuelle, au cours de laquelle étaient allumés des cierges bénis. La fête de la Chandeleur tire d'ailleurs son nom du latin festa candelarum (fête des chandelles).
C'est lors de l'une de ces processions qu'est né le traditionnel partage des crêpes chaque 2 février. Afin d'encourager et de récompenser les nombreux pèlerins venus jusqu'à Rome pour fêter la Chandeleur, le pape Gélase 1er leur distribua des crêpes (de crispus, ondulé en latin), appelées "oublies" en ce temps, donnant ainsi naissance à une tradition toujours respectée.
Dans le monde paysan, le 2 février symbolise également la sortie de l'hiver et le retour au travail agricole. Les chandelles bénies étaient donc conservées par les paysans superstitieux qui les rallumaient dans le but de protéger les futures récoltes.

Comme c'est le cas pour bon nombre de fêtes, il règne autour de la Chandeleur une atmosphère de superstition encore présente aujourd'hui. Nombreux sont ceux qui continuent à faire sauter leur première crêpe de la main droite, un Louis d'or dans la main gauche. D'autres encore jetaient cette première crêpe par dessus l'armoire, toujours par superstition...


Populaires sur l'ensemble du territoire français, les crêpes, telles qu'on les connaît aujourd'hui, n'existent finalement que depuis un peu plus d'un siècle. Elles possèdent différents noms selon les régions et le fait qu'elles soient fines, épaisses, croustillantes, moelleuses, grandes ou petites. On les connaît par exemple sous le nom de tantimolles en Champagne, vautes dans les Ardennes, roussettes en pays d'Anjou ou encore crupets en Gascogne.



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