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29.2.08

Les langues, ça compte!

La Journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque 21 février depuis 2000, marquera cette année le coup d’envoi de l’Année internationale des langues, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies et dont la coordination a été confiée à l’UNESCO.


Pour célébrer l’Année internationale des langues, l’UNESCO invite les gouvernements, les organismes des Nations Unies, les organisations de la société civile, les institutions éducatives, les associations professionnelles et toutes les autres parties prenantes à multiplier leurs activités propres afin de promouvoir et protéger toutes les langues, particulièrement les langues en danger, dans toutes les situations de la vie individuelle et collective.

«Loin de constituer un espace réservé à l’analyse des spécialistes, les langues sont au cœur de toute vie sociale, économique et culturelle. C’est ce que signifie le slogan lancé par l’UNESCO pour l’Année internationale des langues: "Les langues, ça compte!", indique le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura.

28.2.08

Strasbourg: ville capitale en Europe?

Entre son clocher alsacien et ses institutions européennes bien souvent vides, Strasbourg est à l’image de sa gare TGV flambant neuve: historique et moderne. Autoproclamée capitale de l’Europe, eco-friendly, elle peine pourtant à sortir de son isolement...
Avec l’inauguration du TGV, Strasbourg parie sur la modernité et la protection de l’environnement. Le vélo est roi dans cette agglo qui ambitionne de supplanter Fribourg, l’Allemande voisine, comme modèle de ville durable.
Strasbourg est placée sous le signe du vélo, du tramway, mais aussi de projets urbains destinés à créer de petites communautés autosuffisantes en énergie et écologiques. En témoigne le projet «d’éco-logis» qui sera développé dans le quartier du Neudorf d’ici quelques années...


Voici Strasbourg - des transports écologiques au Conseil de l'Europe - en slides.
Bonne visite!


25.2.08

Un oscar pour la France

Marion Cotillard
Née le 30 Septembre 1975 à Paris
Etudes à Orléans
Premier prix au Conservatoire d'Orléans
Prix de la meilleure interprétation, premières rencontres cinématographiques d'Istres
Nominée César Meilleur espoir Féminin 1999 (Taxi)
Membre du jury courts métrages à Gérardmer (2000)

Cette actrice française est fille d'une mère comédienne Niseema Theillaud et d'un père metteur en scène Jean-Claude Cotillard.
Elle accède à la consécration internationale en 2008, remportant successivement le Golden Globe, le César et l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation d'Edith Piaf dans «La Môme».

Elle débute avec des rôles dans des séries comme Highlander ou Extrême Limite, puis avec des premiers rôles au cinéma, notamment dans le film La Belle Verte.
C’est le film Taxi produit par Luc Besson qui la révèle au grand public. On la voit ensuite dans La Mouette, dans Lisa avec Benoît Magimel et Jeanne Moreau. En 2001, elle interprète le double rôle principal des Jolies Choses, qui lui vaut sa nomination pour le César du meilleur espoir féminin.
Après Taxi 3 en 2002, dans lequel elle tourne sans pouvoir lire le scénario et voulant se débarrasser de son image de poupée, elle avertit Luc Besson, le producteur, qu'elle ne veut plus faire partie de l'équipe. En 2003, le réalisateur Tim Burton lui offre son premier rôle dans un film américain, Big Fish.
En 2004, son rôle de Tina Lombardi dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet lui vaut le César de la meilleure actrice dans un second rôle.
En 2007, elle tient le rôle d'Édith Piaf dans le film d'Olivier Dahan, La Môme, où son interprétation est unanimement saluée par la critique et le public. Lors du choix de l'artiste, elle était en concurrence avec Audrey Tautou, mais elle fut activement soutenue par le réalisateur Olivier Dahan et le producteur Alain Goldman (Ilan Goldman), raison pour laquelle TF1 a réduit son financement par trois. En dépit des problèmes de production, le film sera un succès mondial et il vaudra à Marion Cotillard de nombreuses récompenses jusqu'au Oscar 2008 de la meilleure actrice, devenant ainsi la seconde Française, 48 ans après Simone Signoret, à gagner une statuette dans cette catégorie, la deuxième comédienne après Sofia Loren à être sacrée pour une interprétation dans une langue autre que l'anglais et enfin pour l'instant la seule interprète à être couronnée pour un rôle en langue française.


Voici le moment de gloire de Marion Cotillard... Que dire?... Merci!



Et un Oscar pour La Môme!

S'exprimer à propos de ses goûts sportifs

Niveau: A1 (débutants)

Activité langagière travaillée
Comprendre, réagir et parler en interaction.

Formulations
Question :- joues-tu / Pratiques-tu un sport…?

Réponses au choix
- Je joue au... / Je pratique du... Je pratique de la...
- Oui, je fais du sport:...

Culture et lexique
le football, le tennis, le rugby, le basket-ball, le hockey, ...

Contenus culturels
Le patrimoine - sports et jeux

Fonctions de communication
Demander des informations à un interlocuteur sur quelque chose


Activité
1 - Découper des images de sports dans un magazine type "L'équipe magazine" ou télécharger les images d'un site ou d'une banque d'images
2 - Afficher les images au tableau des sports cités plus haut. Les prononcer et les faire répéter.
3 - Faire un jeu de kim pour les mémoriser. Les élèves ferment les yeux, l'enseignant enlève une carte et damande quelle est la manquante. Il en enlève 2, puis 3, etc. Une fois la mémorisation ancrée, poser la question: "Pratiquez-vous un de ces sports? " Donner un exemple en disant: " Oui, je joue au football".
4 - Questions / Réponses : l'enseignant interroge un à un les élèves. Ils choisissent un sport. Quand ils n'en pratiquent aucun, transformer la question: "Quel sport aimes-tu / apprécies-tu?"
5 - Ils s'interrogent par deux.
6 - Introduire "Je préfère". L'enseignant montre une carte et dit: " Je pratique du tennis, mais je préfère le football".
Il propose aux volontaires de donner des exemples.
Trace écrite: on écrit sur le cahier les sports et les structures.

Prolongements
- Demander aux élèves d'ajouter un jour de la semaine. Exemple : " Le lundi, je pratique du football, le vendredi, je joue au tennis... ".
- Ajouter l'heure, le local....


9.2.08

Une école sans classe ni professeurs...

À Henderson au Minnesota, un village d’à peine 900 habitants, se trouve l’une des écoles secondaires les plus hors normes qui soient. Lorsqu’on entre dans la New Country School, le constat est frappant. Il n’y a ni classe, ni enseignant, ni horaire et surtout pas de cloche!
L’école secondaire New Country School de Henderson, au Minnesota, accueille environ 125 élèves de la 7e à la 12e année. Fondée en 1994, par un groupe d’enseignants, qui en avait marre du système scolaire traditionnel, l’école est privée (il en coûte environ 9 000$ pour une année d’étude), mais reçoit une part de financement publique et elle fonctionne comme une coopérative. En fait, New Country School est tout à fait unique autant dans la façon dont elle a été construite que dans la manière dont les activités se déroulent à l’intérieur.

Le bâtiment a été construit pour n’accueillir qu’une seule pièce dans laquelle des espaces de travail ont été aménagés. Donc, il n’y a pas de classe.
Tous les élèves évoluent dans un même environnement, chacun à leur bureau respectif, muni d’un ordinateur relié à Internet. Et ils n’ont pas d’horaire à respecter, et donc pas de cloche qui sonne à tout moment dans la journée! «On ne peut pas faire 45 minutes de maths et ensuite, tout arrêter au son de la cloche pour faire 45 minutes de sciences humaines», précise l'un des fondateurs de l'école. Selon lui, puisque ce n’est pas comme ça que fonctionne le monde du travail et même la vie en général, l’école ne devrait pas avoir à fonctionner ainsi. L’apprentissage à New Country School passe par la réalisation de différents projets par les élèves. Ce sont les élèves qui déterminent les sujets à traiter et la forme que prendront leurs productions. Ils n’ont aucune contrainte, si ce n’est qu’ils doivent garder en tête qu’ils devront réussir les examens standardisés du Minnesota au terme de leur scolarisation pour obtenir leur diplôme.
À chaque fois qu’un élève a complété un projet, il le présente à ses conseillers (il n’y a pas d’enseignant à New Country School, les adultes sont là pour guider les élèves dans la réalisation de leurs travaux). Il doit alors faire valoir sa démarche et le temps investi dans le projet, démontrer des apprentissages réalisés en cours de route. Puis, les conseillers déterminent du nombre de crédits qu’ils accordent au travail. Un élève doit récolter au moins 60 crédits pour obtenir son diplôme. Une seule matière est enseignée de façon «plus traditionnelle» à New Country School: les mathématiques. Les élèves doivent compléter des leçons et exercices, mais ils le font à leur rythme.
Évidemment, si les «conseillers» repèrent des élèves qui ne travaillent pas ou qui errent pendant la journée, ils peuvent intervenir pour les ramener à l’essentiel: les apprentissages scolaires. Mais, généralement, d’après leurs témoignages, tout se passe bien: les élèves apprécient la liberté qu’on leur accorde et en font bon usage. Ils reconnaissent cependant que ce genre d’école ne pourrait convenir à tous les élèves. La manière de fonctionner à New Country School semble néanmoins porter ses fruits...
Non pas que cette école n’ait pas aussi ses problèmes, mais elle illustre tout ce qu’on peut faire quand le changement est initié à la base plutôt qu’imposé par une autorité centrale.


Il y a des jours où je rêve d'une école de ce genre...