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1.2.10

Les crêpes, une bonne tradition...





Fête de tradition catholique, la Chandeleur célèbre originellement la présentation de l'enfant Jésus Christ au Temple, précisément 40 jours après sa naissance. C'est en mémoire de cet événement, qu'à partir de 492 fut organisée une procession annuelle, au cours de laquelle étaient allumés des cierges bénis. La fête de la Chandeleur tire d'ailleurs son nom du latin festa candelarum (fête des chandelles).
C'est lors de l'une de ces processions qu'est né le traditionnel partage des crêpes chaque 2 février. Afin d'encourager et de récompenser les nombreux pèlerins venus jusqu'à Rome pour fêter la Chandeleur, le pape Gélase 1er leur distribua des crêpes (de crispus, ondulé en latin), appelées "oublies" en ce temps, donnant ainsi naissance à une tradition toujours respectée.
Dans le monde paysan, le 2 février symbolise également la sortie de l'hiver et le retour au travail agricole. Les chandelles bénies étaient donc conservées par les paysans superstitieux qui les rallumaient dans le but de protéger les futures récoltes.

Comme c'est le cas pour bon nombre de fêtes, il règne autour de la Chandeleur une atmosphère de superstition encore présente aujourd'hui. Nombreux sont ceux qui continuent à faire sauter leur première crêpe de la main droite, un Louis d'or dans la main gauche. D'autres encore jetaient cette première crêpe par dessus l'armoire, toujours par superstition...


Populaires sur l'ensemble du territoire français, les crêpes, telles qu'on les connaît aujourd'hui, n'existent finalement que depuis un peu plus d'un siècle. Elles possèdent différents noms selon les régions et le fait qu'elles soient fines, épaisses, croustillantes, moelleuses, grandes ou petites. On les connaît par exemple sous le nom de tantimolles en Champagne, vautes dans les Ardennes, roussettes en pays d'Anjou ou encore crupets en Gascogne.



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