D'Athènes à Pékin, de Londres à Las Vegas, près de 4.000 villes dans 88 pays devraient participer à cette initiative lancée par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui consiste à couper l'électricité pendant une heure entre 20h30 et 21h30 locales. L'objectif du WWF était de toucher "près d'un milliard de personnes" à l'occasion de cette mobilisation ayant pour slogan "Votons pour la planète, éteignons les lumières".
En France, Paris a décidé de s'associer à l'opération et d'éteindre à l'heure dite l'éclairage extérieur de plus de 200 monuments et bâtiments pendant 60 minutes, dont le Louvre, l'Hôtel de Ville, Notre Dame, les Invalides et le Panthéon. La Tour Eiffel devrait elle être éteinte pendant cinq minutes et ne pas scintiller à 21h, une extinction symbolique étant prévue à 20h30 précises depuis le Parvis des droits de l'Homme du Trocadéro en présence de Denis Baupin, l'adjoint au maire chargé du développement durable, selon le site Internet de la ville.
La mobilisation internationale a explosé depuis l'"Earth Hour" 2008 (l'heure de la Terre), à laquelle ont participé quelque 400 villes après un départ en solo de la métropole australienne de Sydney en 2007 où 2,2 millions de personnes et d'entreprises avaient éteint lumières et éclairages. L'intérêt pour cette opération a pris de l'ampleur à l'approche des négociations concernant le changement climatique à Copenhague en décembre prochain, rendez-vous qui doit permettre de trouver un accord sur un texte remplaçant le protocole de Kyoto qui expire en 2012.
"Earth Hour a toujours été une campagne positive", a expliqué le responsable de la campagne Andy Ridley à l'Associated Press. L'opération véhicule une "idée d'espoir" et "c'est incroyablement important cette année" au moment où "il y a tant de désespoir", a-t-il dit, mettant l'accent sur les "économies" d'énergie effectuées.
Dans un communiqué diffusé sur Internet, Elia, gestionnaire du réseau belge de transport d'électricité, a cependant prévenu que cette initiative pouvait "provoquer des variations importantes dans l'équilibre entre la production et la consommation du réseau européen" avec des "conséquences éventuelles sur l'approvisionnement en électricité, comme le délestage de consommateurs". L'entreprise recommandait notamment aux participants de "ne pas rallumer tous au même moment".
Dans un communiqué diffusé sur Internet, Elia, gestionnaire du réseau belge de transport d'électricité, a cependant prévenu que cette initiative pouvait "provoquer des variations importantes dans l'équilibre entre la production et la consommation du réseau européen" avec des "conséquences éventuelles sur l'approvisionnement en électricité, comme le délestage de consommateurs". L'entreprise recommandait notamment aux participants de "ne pas rallumer tous au même moment".
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