Visiteurs (depuis début juin 2007)

9.5.10

9 mai - Journée de l'Europe





Le 9 mai 1950, Robert Schuman présentait sa proposition relative à une organisation de l'Europe, indispensable au maintien de relations pacifiques.Cette proposition, connue sous le nom de "déclaration Schuman", est considérée comme l'acte de naissance de l'Union européenne.


Aujourd'hui, le 9 mai est devenu un symbole européen (journée de l'Europe) qui, aux côtés du drapeau, de l’hymne, de la devise et de la monnaie unique (l'euro), identifie l'Union européenne en tant qu'entité politique.






Commémorations à Moscou
Des soldats français, américains, britanniques et polonais ont marché au pas sur la célèbre place Rouge, lors du plus grand défilé militaire organisé à Moscou depuis la chute de l'URSS, pour célébrer le 65e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie. Plus de 10.000 soldats russes suivis de dizaines de chars, de transports de troupes blindés, d'unités lance-missiles et de trois missiles nucléaires intercontinentaux Topol-M ont également pris part au défilé.

Une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont l'Allemande Angela Merkel et le Chinois Hu Jintao étaient présents. En revanche, Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi avaient renoncé, en invoquant la crise financière qui secoue la zone euro.
«Il y a 65 ans, le nazisme a été vaincu et une machine d'extermination d'hommes a été arrêtée», a déclaré le président russe, dans son discours. «Il y a eu du sang et des larmes. Il n'y avait le choix qu'entre la victoire et l'esclavage. La guerre a fait de nous un Etat fort», a-t-il encore lancé devant les milliers de soldats.


La France représentée par le régiment Normandie-Niemen
Les 75 soldats du Bataillon de représentation de l'armée polonaise, une unité spécialisée dans les défilés ou cérémonies officielles, ont été les premiers militaires de l'Otan à marcher sur la place Rouge. La France était représentée par le régiment de chasse Normandie-Niemen. Cette unité de combat de l'Armée de l'air française, créée lors de la seconde guerre mondiale, était constituée de pilotes de chasse et de mécaniciens français, tous volontaires, dépêchés sur le front de l'Est. Un musée consacré à ce légendaire régiment sera aménagé prochainement à Polotniany Zavod, à environ 180 km au sud-ouest de Moscou.

«La libération des pays et villes d'Europe a coûté la vie à 1,2 million de soldats russes», rappelait le colonel à la retraite Vladimir Tchernikov, 85 ans, arborant sur son uniforme bleu les médaille de la «Libération de Berlin», de la «Libération de Vienne» et de la «Libération de Prague». «Alors, peut-être on nous aime, peut-être on ne nous aime pas, mais nous étions des soldats de la guerre», ajoutait cet ancien de l'armée de l'air, blessé lors de la bataille de Koursk et retourné au front après six mois d'hospital.
Quant à la présence de soldats représentant l'ennemi de la guerre froide, elle a été bien accueillie par les anciens combattants russes. «Le fait qu'il y ait des militaires de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de France est très bon pour les relations entre les nations», estimait Vassily Smoline, lieutenant-colonel à la retraite de 90 ans. A la main, il tenait une fleur offerte par une petite fille, comme le veut la tradition, en signe de remerciement pour le sacrifice des anciens dans la lutte contre le IIIe Reich.



Retiré du Journal Le Parisien



Aucun commentaire: